Entre le développement exponentiel de l’Intelligence Artificielle (IA) et le besoin perpétuel d’amélioration du bien-être, nous entamons une réflexion sur le rôle de ces technologies dans la quête de notre bien-être. Arpentons ensemble les méandres de ce nouveau défi.

L’IA dans le domaine du bien-être : de quoi parle-t-on ?

L’IA, à la croisée de la technologie et de nos vies, a pris d’assaut le domaine du bien-être. Nous parlons ici d’applications de santé améliorées par l’IA, de gadgets de suivi de fitness intelligents et de dispositifs de réalité virtuelle conçus pour la relaxation et la méditation. Par exemple, WHOOP, une bande de fitness dotée d’IA, qui détecte les habitudes de sommeil des utilisateurs et conseille sur les routines d’exercices pour une santé optimale.

Les bénéfices et dangers du suivi technologique du bien-être

Si ces innovations peuvent apporter des bénéfices conséquents, en termes d’optimisation du bien-être, il ne faut toutefois pas ignorer certains risques. L’un des principaux avantages que nous voyons à l’usage de l’IA dans le bien-être est la capacité à ‘quantifier le soi’. En d’autres termes, l’IA offre des mesures précises et des recommandations basées sur des données de notre propre corps.

Plus précisément, nous pourrions dire que l’IA devient notre propre coach personnel. Cependant, cet influx d’informations peut aussi nous noyer sous des données sans fin, créant une anxiété supplémentaire. De même, les questions sur la sécurité des données, la vie privée et l’état de santé mentale à l’ère de l’IA doivent être prises en compte.

Conscience techno-physique : un nouvel équilibre à trouver

Se pose alors le défi du développement d’une conscience techno-physique. C’est-à-dire une perception qui trouve un équilibre entre les avantages de l’IA et notre propre conscience intrinsèque du bien-être. Il est essentiel que nous utilisions ce genre d’outil avec sagesse, en limitant l’accès aux informations et en utilisant les données de manière responsable.

C’est pourquoi je crois fermement que pour naviguer dans cette nouvelle ère du bien-être à l’heure de l’IA, il nous faut être éduqués sur les risques et bénéfices de ces technologies. Ce n’est qu’alors que nous pourrons vraiment tirer profit de l’IA pour le bien-être, en ayant une conscience claire de nos limites physiques et psychiques.

Au tour maintenant des acteurs institutionnels et sectoriels de continuer à œuvrer en faveur de régulation équilibrée de ces technologies pour une utilisation consciente et éthique au profit de notre bien-être.